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La violence à l'égard des femmes, dans ses diverses manifestations, fait l'objet d'une attention préférentielle des gouvernements locaux, car elle constitue l'un des plus grands obstacles à la réalisation de l'engagement que nous avons contracté par la loi et par notre propre conviction: rendre possible la pleine égalité des femmes. et les hommes. La conscience sociale du phénomène a imprégné pratiquement tous les domaines; personne ne doute de la classer comme une attaque contre les droits de l'homme devant laquelle l'ensemble de la société doit se mobiliser.

En ce sens et dans le but de réaliser des changements profonds dans les croyances, les attitudes et les comportements pour réduire le seuil de tolérance et impliquer les citoyens dans la résolution du problème; ainsi que la promotion de l'image des femmes afin de faciliter leur accès aux postes de décision tant dans l'administration publique que dans le secteur privé.

À l'initiative du ministère des Affaires sociales et de l'Égalité des genres de Guinée équatoriale en coordination avec le ministère des Affaires étrangères et avec le soutien du PNUD et de l'UNFPA, en cette période de crise mondiale totale due à la pandémie COVID-19, ils ont organisé la 26 au 27 novembre 2020 dans la ville de Djibloho (Guinée équatoriale), une conférence sur la violence à l'égard des femmes; avec la participation des pays voisins (Cameroun et Gabon), pour maintenir un dialogue de haut niveau sur les questions liées à la violence de genre dans les trois pays et proposer quelques recommandations qui seraient mises en œuvre par les trois pays concernés.

Les autres objectifs de la conférence étaient:

• Visualiser le phénomène et en apprendre davantage pour en être pleinement conscient et agir plus efficacement;

• Exhorter les gouvernements à démontrer leur volonté politique en fournissant les informations nécessaires pour pouvoir faire des progrès tangibles vers la fin de la violence à l'égard des femmes (feuille de route, appel à l'action, communiqué de presse);

• Promouvoir l’application de mesures efficaces pour prévenir et combattre la violence à l’égard des femmes (par le biais de plans d’action nationaux)

• Produire des engagements viables qui abordent les aspects suivants: : Sensibilisation aux médias, à l'administration publique dans son ensemble et aux ONG; sensibilisation de l'opinion publique au niveau des trois pays sur le fait que la violence à l'égard des femmes constitue une violation des droits de l'homme (participation des médias et des leaders communautaires); application et respect effectif des lois nationales et internationales; l'amélioration des conditions d'exécution des directives, programmes, actions juridiques, sanitaires et sociales prévues par chaque pays.

L'acte qui était présidé par le Ministre des affaires sociales et de l'égalité des genres de Guinée équatoriale S.E. Mme María Consuelo NGUEMA OYANA; la Coordonnatrice résidente du SNU de Guinée Mme Lila PIETERS et la Représentante du PNUD Mme Elsie LAURENCE; Agissant en tant que facilitatrice, Mme Silvia de GIULLI, Conseillère en genre au Bureau des Nations Unies pour l'Afrique centrale-UNOCA.

Il a également eu la participation de l'hon. La Ministre gabonaise des Affaires sociales, Prisca KOHO; Représentant assistant d¨ UNFPA en Guinée Équatoriale, M. Jaime NSUE ESONO; Délégation du Ministère du Cameroun; des participants du UNFPA Cameroun et du Gabon, de la Délégation du Ministère du Gabon, des participants du PNUD Cameroun et du Gabon, de la la Croix-Rouge gabonaise; Organisations de la société civile-ONG; UNICEF-Guinée, ONU-Femmes-Cameroun, Ministère de l'Intérieur-Guinée, Commission des Droits de l'Homme-Guinée, Vice-Ministre de la Culture-Guinée, Directrice Général des Organismes-Ministère des Affaires étrangères-Guinée; Fondation Constancia Mangue Nsue Okomo (FCMNO); personnel du Ministère de l'Information-Guinée et personnel du Ministère de l'Egalité des genres de la  Guinée; Membres du Parlement et du Sénat.

Cette activité s'est terminée par l'adoption de la Déclaration de Djibloho par les participants des 3 Etats, avec un total de treize (13) recommandations.